vendredi 15 juillet 2011

Spider-Rogue, Spider-Rogue ...

Info de haute importance relayée hier par JudgeHype [fr] : Peter Parker, alias Spiderman joue à World of Warcraft (ou pas, si on considère l'ironie constante typique du personnage). C'est un rédacteur du blog BlizzPlanet qui a révélé la nouvelle [en], en produisant la preuve suivante :


Ce qui laisse interrogatif quant à la race choisie par l'Araignée. Mhhh, à en juger par ses centres d'intérêts...




... très probablement une Elfette, de la Nuit ou de Sang, peu importe, de toutes façons les Draeneïettes ne sont pas jouables en fufu !

—oOo—

Disclaimer, pour le non-joueur : le jeu "transgenre" est un sujet à lui tout seul. Selon une des études du Daedalus Project centrées sur WoW, 23% des joueurs masculins préfèrent incarner un personnage du sexe opposé, contre seulement 3% des joueuses, des résultats certes à pondérer par le déséquilibre de base existant entre les joueurs des deux sexes, mais qui restent réalistes à mon sens. Même si les motivations ont évolué depuis l'approche "mascotte choyée" [en] des débuts et son exacte réciproque (des joueuses qui optaient pour un personnage masculin afin, elles, de ne pas être l'objet d'attentions particulières parfois encombrantes), il reste des constantes inamovibles, gravées dans la mémétique du jeu de rôle.


  • Constante 1 : les versions féminines des vêtements bénéficient de statistiques qui font varier de façon inversement proportionnelle la valeur d'armure et la surface de peau recouverte. Règle aussi dite du bonus supplémentaire pour nombril à l'air, illustrée maintes et maintes fois, et qui justifierait à elle seule la tendance transgenre joueur/avatar. Selon certain(e)s, citant Louis Sullivan, la forme suit la fonction [en]. La Constante 1 est le point de départ d'une branche entière de tropes [en] à elle toute seule :

  • Constante 2 (et presque corollaire de la Constante 1) : décisive dans l'élucidation du cas Spiderman, elle ne ménage aucune considération pratique, relève purement de l'esthétisme (si, si) et se résume comme suit :
If I am going to stare at a butt all game
it might as well be a butt I'd like to look at
[pop.]

(Quitte à suivre un popotin durant tout le jeu,
autant qu'il soit plaisant à l'œil)

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